En septembre dernier, notre bon rédac' chef vous avait parlé de Puts Marie avec un enthousiasme des plus lugubres, alors qu'ils venaient d'ajouter six (excellents) morceaux à leur EP déjà brillant, Masoch (désormais Masoch I+II). A vous, désormais de prendre la clé du "champ lexical de la tristesse" et de venir vous prendre quelque "giclée de désespoir saupoudrée de nappes aériennes de synthé farfisa" en direct juste en bas de chez vous : les Suisses ont annoncé une grosse vingtaine de dates, partout en France, agrémentées de plusieurs échapées outre-Rhin qui devraient satisfaire tout un chacun.
Qu'est-ce vraiment que Puts Marie ? Un groupe "pop, punk, indie, hip-hop, chanson, rock, folk, swing, rap, surf, yagwud (?)", selon leurs propres termes, en provenance de Bienne, "la plus grande ville bilingue de Suisse" selon l'office de tourisme... Après les avoir vus déjà deux fois en vrai, je ne peux toujours pas répondre véritablement à cette question ; je commence même à douter que l'on puisse y répondre un jour - mais on s'en fout, et si j'incruste ma première personne ici, c'est parce que je veux vous convaincre (et là, incruste de votre personne à vous) que l'expérience vaut vraiment le détour. Soyons, soyez "masoch", Puts Marie fait mal, mais ça fait du bien. On se retrouve là-bas.