Wolfmother – Victorius


Le groupe australien Wolfmother amené par le leader Andrew Stockdale et seul membre originel restant vient de sortir leur 4ème album Victorious. 11 ans après l’arrivée dans la sphère rock de leur excellent premier skeud appelé simplement Wolfmother, Andrew Stockdale le chanteur/guitariste a eu un mal fou depuis à maintenir à flot son groupe en raison de trop nombreux départs et changements de ces musiciens notamment ceux du début de la formation.
 

Depuis, Wolfmother nous a livré 3 albums dont ce petit nouveau Victorious. Les deux précédents Cosmic Egg (2009) et New Crown (2014)  tenaient la route mais ils souffraient la comparaison avec le premier et ces deux-là se trouvaient à un niveau inférieur une fois qu’on avait gratté la couche de verni. C’est que sur le premier, on avait droit à une gestation à plusieurs cerveaux et que pour les suivants, c’est seulement Andrew Stockdale qu’on trouvait aux commandes comme pour ce dernier Victorious

wolfmother, victorius

Le groupe depuis 2008 est moins excitant qu’au début de leur carrière. On disait de Wolfmother qu’ils étaient de dignes héritiers de Led Zeppelin et de Black Sabbath mais c’est aussi parce que ces deux légendaires formations comprenaient plusieurs membres créatifs et talentueux et que leurs riffs étaient monstrueux et pas Wolfmother. Depuis qu'Andrew est seul aux manettes, ce n’est pas mal mais sans plus. Pour Victorious, il a enregistré la voix, la guitare, la basse et a sollicité un batteur. Les riffs ne sont toujours pas son point fort mais la mélodie Wolfmother est bien là. 

C’est presque un reproche tant ce nouvel album ressemble beaucoup à ses petits frères. Il fait ni mieux, ni moins bien. Si Andrew était moins limité techniquement avec sa guitare et qu’il savait s’entourer un peu mieux, son groupe Wolfmother aurait sûrement eu la belle carrière que lui permettait d’espérer ses débuts et son premier album. 

Enfin contrairement à ses deux premiers disques , Victorious est court car avec les 10 titres que composent l’album, on ne dépasse pas les 35 minutes. Quelques morceaux sortent un peu du lot avec notamment «Victorious», «Baroness», «City Lights» et la fin de l’album remonte bien le niveau avec le brillant «Gypsy Caravan», «Happy Face» et le morceau de clôture «Eye of the Beholder". Alors même si on attend plus grand-chose du père Stockdale, il faut avouer quand même que ce nouvel album contient de bonnes choses et qu’il mérite malgré tout qu’on y prête attention.

 

NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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