Les Insus aux Eurockéennes 2016


Vendredi - 22h30 - Grande Scène


La nouvelle était tombée fin 2015, le groupe mythique français Telephone se reforme sous le nom de LES INSUS (sans Corine Marienneau)! Après quelques concerts dans des salles relativement petites pour un tel groupe, ils décident de faire une tournée dans toute la France. Et les festivals ne sont pas épargnés, dont les Eurockéennes. Retour sur un show riche en tubes et en bonne humeur!

Pour les 40 ans du groupe, il fallait bien de gros concerts en tête d’affiche des plus grands festivals Français. Pour montrer à quel point Telephone perdure, il suffit de regarder la masse de monde déjà présente devant la grande scène dès l’ouverture des portes. Et nombreux sont les fans ayant acheté seulement un billet vendredi pour les voir.

Dire qu’ils étaient très attendus serait un euphémisme, c’est ainsi qu’une demie-heure avant l’apparition des Insus, les fans s’impatientent et sont déjà tous amassés vers la scène. 22 heures 30 pétantes, Richard Kolinka, Louis Bertignac et Jean-Louis Aubert (et Aleksander Angelov, bassiste) arrivent et entament «Crache Ton Venin». L’engouement est tel que chaque festivalier hurle les paroles avec enthousiasme et ce, jusqu’a la fin du show. On continue directement avec «Hygiaphone», puis «Dans Ton Lit» et il en faudrait beaucoup pour décrire une telle énergie.

Louis Bertignac est en forme, tout comme ses camarades, et exécute ses solos sans jamais rater une seule note. Richard Kolinka ne fait pas dans la dentelle derrière les fûts et Jean-Louis Aubert assure son rôle comme un pro. «Argent Trop Cher» va permettre à tout le monde de scander le refrain et «La Bombe Humaine» viendra calmer un peu le jeu.

«Cendrillon», «New York Avec Toi», «Un Autre Monde» ou même «Flipper», chansons légendaires et extrêmement bien interprétées sont réellement l’apogée du spectacle. Jamais les musiciens ne faiblissent et c’est vraiment agréable à voir et à écouter. Pendant l’heure et demie, ils transpirent mais s’en donnent à coeur joie. De plus, l’interaction avec le public est plutôt sympa. «Le Jour S’est Levé» nous offre une démonstration de douceur et d’intimité entre Jean-Louis Aubert, son piano et le public.

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Tout au long du set, l’ambiance est chaleureuse entre le public et les Insus, mais également entre eux. Louis Bertignac ne se privera pas de charier un peu Jean-Louis Aubert parce qu’il a joué trop vite l’intro de «Cendrillon». En tous cas, tous les titres phares du groupe sont joués, et même en version prolongée, pour faire durer le plaisir.

La fin du concert est bientôt annoncée puisque c’est l’éternel «Ca C’est Vraiment Toi» qui enchaine, et l’ambiance est à son comble. Que ce soit les plus jeunes, les adultes ou les personnes un peu plus âgées, tout le monde y trouve son bonheur et c’est bel et bien les 34 000 festivaliers qui chantent, l’osmose est totale et que c’est bon! Alors qu’on croyait tous que ça aillait être la fin après que le groupe soit sorti de scène en saluant la foule, ils remontrent le bout de leur nez et entament «Tu Vas Me Manquer». Un titre joué en conséquences, parce que c’est surtout eux qui vont nous manquer!

On ne peut pas dire que Telephone aient raté leur retour et un magnifique concert en tête d’affiche des Eurocks est l’illustration parfaite de leur réussite. Plus de 60 ans et une énorme énergie sur scène, c’est ce qu’on souhaite aux plus jeunes groupes d’aujourd’hui. Merci Les Insus!

Setlist:
Crache ton venin
Hygiaphone
Dans ton lit
Argent trop cher
La Bombe humaine
Au cœur de la nuit
66 heures
Cendrillon
Flipper
Le jour s'est levé
Ce que je veux
New York avec toi
Un autre monde
Le vaudou (est toujours debout)
Téléphomme
Ça (c'est vraiment toi)
Tu vas me manquer 



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