La 14 ème édition du festival Rock en Seine s’est achevée le dimanche 28 Aout après trois jours intenses. Sous un soleil ardent et des conditions climatiques idéales, le festival francilien maintenant connu internationalement aura offert aux 110 000 festivaliers un paquet de souvenirs inoubliables grâce à sa programmation et un cadre idéal, celui du domaine de Saint-Cloud aux portes de Paris. Pour cette édition 2016, on se baignera durant ces trois jours dans un océan de plaisir, de bonheur, de partage et tout cela dans un esprit convivial et familial. On retrouvera sur place des familles, des bandes de copains, des parisiens, des provinciaux, des étrangers venus de toute l’Europe voir de plus loin, des jeunes, des anciens, des gens de tout âge qui feront la fête à la musique et à la vie. Au programme, nous pourrons choisir entre artistes très connus et inconnus, confirmés ou émergents, français ou étrangers et comme chaque année ici, le très bon se mélangera à l’excellent, au moyen voire au très mauvais. Il est vrai que Rock en Seine est de moins en moins rock au fil des années, une scène Dance a même été ajoutée et que l’on trouve une programmation de plus en plus pointue à l’image du festival des Inrocks. Au menu, il n’y aura plus qu’à choisir ses plats préférés qui ne sont pas nombreux pour ma part, ses découvertes, ce qui permettra à chacun de repartir de Rock en Seine avec ses propres souvenirs et ses coups de cœur. On vous donne quelques noms que nous souhaitions voir absolument en attendant de se plonger dans chaque journée que nous avons suivie pour vous à la Grosse Radio et nous sommes très heureux de vous faire partager notre Rock en Seine 2016 à nous. Dans le panier des 66 artistes qui bruleront les planches sur 4 scènes différentes, on ne compte pas les djs et la nouvelle scène qui se nomme dancing, on aura choisi pour notre part d’aller voir The Brian Jonestown Massacre, Clutch, Royal Republic, Wolfmother, L7, Blues Pills, Imahran, Sum 41, Peaches, Pogo Car Crash Control et bien entendu notre légendaire Iggy Pop.
Pour cette première journée de Rock en Seine, en ce vendredi 26 Août, tout est réuni pour passer une excellente journée et prendre beaucoup de plaisir. En effet, le temps est parfait même si la chaleur est un poil écrasant mais nous aurons un peu d’air en fin d’après-midi car le domaine de Saint-Cloud est très boisé. Dans les têtes d’affiche du jour, on retrouve au programme the Last Shadow Puppets, Two Door Cinema Club, Damian Jr Gong Marley et nous concernant, nos priorités iront du côté de The Brian Jonestown Massacre, de Royal Republic et bien évidemment du sommet de la journée, les énormes et excellentissimes Clutch, un groupe qu’on aime énormément à la Grosse Radio. Le seul regret de ce vendredi aura été de rater la prestation des fous furieux Slaves et leur punk revigorant.
C’est toujours une joie de retrouver Rock en Seine car votre chroniqueur a un paquet de souvenir qui fait que je me sens un peu comme chez moi ici. C’est le festival que je connais le plus au monde vu que je l’ai découvert lors de sa 3ème édition en 2005 et que celle de 2016 représente la 08ème me concernant. Par le passé, j’ai vu des groupes immenses tels que les Queens of the Stone Age par deux fois, Radiohead, Rage Against the Machine, Faith No More, Deus, Black Keys, Black Rebel Motorcycle Club par deux fois également et j’en passe…
Mon dernier souvenir incroyable remonte à 2013 avec la prestation exceptionnelle de Trent Reznor et son groupe Nine inch Nails sur la grande scène. Voilà pourquoi quand je rejoins mes amies à l’espace Vip du coté porte de Sèvres, un gros parfum de nostalgie m’envahit. Je croise quelques connaissances, photographes, attachés de presse et maintenant, il est l’heure d’attaquer mon premier concert. L’heure tourne, il est 18h15 et je regrette un peu de rater la prestation du duo punk Slaves qui joue au même moment à l’opposé d’où nous sommes sur la 4ème scène Pression Live, la plus petite et intime du festival.
J’espère retrouver ce groupe anglais prochainement sur une scène parisienne tant leur premier album est redoutable avec son caractère brut et explosif dans la lignée de Royal Blood et de Sleaford Mods. On marche sur la longueur du festival, on passe au niveau de la Grande scène et au milieu à gauche de l’espace réservé à Rock en Seine (le domaine de Saint-Cloud est un immense parc), on retrouve la scène de l’Industrie où se déroulera dans 10 minutes la prestation du mythique projet rock psyché planant the Brian Jonestown Massacre mené depuis 1990 par son incarnation principale Anton Newcombe.
crédits photos : Christophe Crénel