Wolfmother au festival Rock en Seine – Jour 2 – 1/2

Cette deuxième journée Rock en Seine est clairement la moins excitante des trois. Rayon rock, on ne trouve pas grand-chose à se mettre dans les oreilles et c’est peu de le dire. Heureusement, deux formations nous donneront envie de se lever et de revenir sur le site par cette chaleur toujours un peu écrasante, les Australiens de Wolfmother avec à sa tête son leader Andrew Stockdale et un vieux groupe de rockeuses récemment reformé en 2015, le groupe L7.

 

Wolfmother Grande scène 17h/17h50
 


En préambule à cet article, j’avais envie de vous parler de Sharon Jones qui avait dû annuler il y a peu sa prestation prévue ce jour à Rock en Seine avec son groupe the Dap Kings. La plus rockeuse des soulsisters se bat depuis quelques années pour sa santé et je vous transmets le communiqué du management. Programmés pour deux dates françaises en Août (Charleville-Mézières au festival Cabaret Vert le 26 août et le Festival Rock En Seine le 27), Sharon Jones & The Dap-Kings ont donc annulé leur tournée européenne pour raisons médicales. “Nous sommes déçus d’annoncer l’annulation de notre tournée européenne. Sharon va bien mais doit suivre des procédures médicales liées à son cancer et son temps de récupération coïncide avec ces dates européennes. Cela fait trop longtemps que nous n’avons pas rendu visite à nos fans européens et nous essaierons de revenir en Europe dès que possible !”, indique un communiqué publié le 05 Août dernier.

Festival Rock en Seine, Wolfmother, 2ème journée, live-report, concert

C’est bien tout ce qu’on souhaite à Sharon Jones et son groupe alors en fan de cette magnifique formation, je l’embrasse tendrement. Pour revenir maintenant à cette journée, on attaque dès 17 heures sur la Grande scène avec le trio rock Wolfmother. Ils déboulent devant nous sous un grand soleil, une grosse chaleur et un public compact au centre de la scène et très éparse sur les côtés. On n’est pas très loin de l’avancée scénique qui permet aux artistes de se placer au milieu de cette fosse géante. Cela faisait un bail que je n’avais pas vu le père Stockdale et ses bouclettes en live, depuis un fort sympathique concert donné au Trabendo en septembre 2009. A l’époque, il avait sorti avec ses anciens compagnons de route, son deuxième disque Cosmic Egg plutôt réussi qui succédait à son chef-d’œuvre et premier album, Wolfmother. Il y a 7 ans, après ces deux albums, le groupe commençait à marcher fort partout et tout le monde pensait que Wolfmother était lancé sur la planète succès.

Depuis, soyons franc, tout s’est cassé la gueule. C’est que le kangourou australien n’est pas un mec simple et qu’il a tendance à se compliquer la vie. Andrew a fait beaucoup de mauvais choix, il a changé constamment de musiciens et aucune stabilité n’a pu en ressortir. Musicalement, il est tombé dans les choux et techniquement, il faut le dire, ce n’est pas le plus doué des guitaristes. Malgré tout, Andrew est talentueux, il a réussi à écrire des morceaux excitants à la sauce Led zeppelin qui aurait mangé du Who tel que "Women" pour n’en citer qu’un. Le chanteur/guitariste avait proposé un univers il y a 11 ans maintenant qui plaisait beaucoup à votre chroniqueur et aux fans de revival rock bien balancé. En 2016, il est revenu sur les devants de la scène avec un quatrième skeud Victorious que je vous ai chroniqué dans nos pages Rock. Victorious est un grand mot mais ce  disque est plutôt pas mal même s’il n’est pas forcément extraordinaire.

Festival Rock en Seine, Wolfmother, 2ème journée, live-report, concert

Andrew Stockdale et ses deux camarades, l’un à la batterie et le second à la basse et au clavier vintage ont un look très seventies comme leur musique. En fond de scène, on peut observer une immense fresque de loup qui correspond à la pochette de leur nouvel album Victorious. Les Australiens nous balancent sans temps mort un rock teinté de psychédélique qui plaît beaucoup aux fans que l’on retrouve dans les premiers rangs et qui font la fête à Wolfmother. Andrew s’aventurera seul parfois dans les moments où il ne chante pas sur l’avancée scénique pour mieux repartir après et en courant rejoindre ses copains quand il doit se remettre à chanter. En résumé, il n’y a rien de neuf à l’horizon car ce style a déjà été fortement et magnifiquement pratiquer par des groupes de légendes tels que Led Zeppelin ou plus récemment encore avec les Queens of The Stone Age.  La température est bien montée, la sécurité nous arrose d’eau et cela nous fera du bien comme la musique des loups d’Australie.
 



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