Dropkick Murphys au Zénith, Paris – 28.01.2017

Les Dropkick Murphys aiment la France. Deux ans après leur dernière tournée des Zénith, et un an après leur passage au dernier HellFest, les revoici pour 3 dates hexagonales, histoire de défendre leur dernier opus, 11 Short Stories Of Pain And Glory. Et pour enfoncer le clou, ils reviendront cet été, aux Vieilles Charrues et aux Eurockéennes.Pour l'heure, c'est à La Villette que se sont posés les boys de Boston. Retour sur une soirée... musclée!

Il y a eu les Clash, il y a eu les Pogues, il y a encore les Dropkick Murphys. En ce samedi soir, la salle de la Villette accueille un des derniers grands groupes internationaux de Punk. Les DKM revendiquent un rock sauvage, viril, brutal, mélange de Oï! et de chanson à boire, de Punk et de rock'n'roll bien senti. Et ça se ressent dans le public, mélange de Punk et de Skins complètement improbable, tatouages jusqu'au haut du crâne, ou casquettes vissées sur la tête. Quelques kilts également, esprit celte oblige.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

22:00, début du concert, après 3 premières parties, rien que ça. Un morceau de Sinead O'Connor, ode irlandaise planante, pour lancer le concert, puis les premiers choeurs de "The Lonesome Boatman" s'élèvent. Les Dropkick sont derrière un grand drap, en ombres chinoises. Le drap tombre dès l'introduction de "Rebels with a Cause", et c'est parti pour une grosse claque. Dès les premières notes, la fosse prend feu, le bal des slammeurs se déchaine, la lessiveuse démarre son programme, gros essorage annoncé.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Sur scène, des micros sont posés en grand nombre, ce qui permet aux 5 membres de se déplacer en toute liberté, sans rater leur partie de chant (5, car le batteur, tu l'auras compris, reste bien calé derrière ses fûts).. Et ils ne s'en privent pas. Sans courir partout, avec même un certain flegme dans les mouvements, les Dropkick envoient une énergie qui colle au mur le public du Zénith.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

"The State Of Massachussetts" fait encore plus monter la mayonnaise, si c'était encore possible. Dans la fosse, l'énergie dépensée pourrait alimenter une ville de 25.000 habitants. Et sur scène, les 6 Dropkick en ajoutent, avec une pluis de décibels bien dosés.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Le set est un enchaînement de chansons Punk et de chansons à boire ("The Wild Rover", "Rose Tatoo"), certains morceaux cumulant les 2 fonctions ("Blood"). Les rares moments de calme entre les morceaux laissent la place à des "Let's Go Murphys" venant du public, et ponctués par des coups de grosse caisse. Côté son, agréable surprise, le Zénith n'étant pas connu pour avoir les qualités de la Philharmonie toute proche. Et pourtant, tout est audible, l'effet gymnase est quasiment inexistant.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Sur le fond de la scène, les images s'enchaînent. On y voit des combats de boxe, du sport en général, ou d'autres thèmes chers aux Dropkick Murphys, comme les profits qui ruinent l'espoir. C'est d'ailleurs ce qu'explique Ken Casey, entre 2 morceaux, en expliquant les overdoses en pagaille, et les violences par armes à feu. Les Dropkick, c'est ça aussi, un groupe engagé, animé par un sens de l'humain et une grosse empathie.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Le set s'achève sur un "I'm Shipping Up To Boston" toujours aussi furieux, et les "let's go Murphys" envahissent le Zénith, appelant un rappel qui ne saurait tarder.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Quelques minutes plus tard, les 6 de Boston reviennent, pour une fin de concert beaucoup plus consensuelle, avec la traditionnelle invitation sur scène, d'abord du public féminin qui ne se fait pas prier, puis de tous ceux qui veulent. Tout s'achève sur un "Until The Next Time", plein de on va se revoir.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Les Dropkick, même si ils ont adouci leur furie avec le temps, restent un des gros groupes de Punk qui reste fidèle à ses valeurs. Comme nous l'a dit Al Barr quelques heures plus tôt, "quand on monte sur scène, c'est comme si c'était la dernière fois". Ce n'était pas la dernière, tant mieux, on en redemande.

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Concert, 2017, 11 Short Stories of Pain & Glory, Punk, Celtique

Setlist:
The Foggy Dew (Sinéad O’Connor )
The Lonesome Boatman
Rebels with a Cause
The State of Massachusetts
The Warrior's Code
Sunday Hardcore Matinee
I Had a Hat
Sandlot
Going Out in Style
Blood
(F)lannigan's Ball
First Class Loser
God Willing
The Wild Rover
Your Spirit's Alive
Paying My Way
Hang 'Em High
Barroom Hero
Rose Tattoo
Out of Our Heads
You'll Never Walk Alone
I'm Shipping Up to Boston

Rappels
The Boys Are Back
Kiss Me, I'm Shitfaced
Skinhead on the MBTA
Until the Next Time

Crédits photos : © Rodolphe Goupil, tous droits réservés.

Merci à Olivier, Replica Promotion.



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