The Dodoz – Forever I Can Purr

Quatuor toulousain, The Dodoz sont la preuve que le rock est encore en forme. Groupe de scène, ces amis se font repérer en 2006 par le producteur écossais Peter Murray (Dolly, Zebda, les Négresses Vertes). Ils ont sorti de leurs tripes en 2009 un premier album rock’n roll aux résonnances punk. Cette année, Géraldine, Jules, Adrien et Vincent reviennent avec un second bijou du nom de Forever I Can Purr. Plus pop. Moins brut. Attention, vous avez moins de quarante minutes pour savourer ce nouvel effort.

 

the dodoz, forever i can purr, 2012, pop rock, garage, toulousains

 

‘Death In The Pocket Of His Coast’’ est plutôt pop garage. Le titre alterne entre voix féminine et chœurs masculins. Un schéma qui restera récurant tout au long des douze pistes. Le groupe annonce qu’il est venu dans l’optique de frapper nos oreilles de plein fouet avec du rock fort et une énergie contagieuse.

‘’Happy Soldier’’ est rythmé par un couplet pop et sautillant. Les guitares se font plus lourdes sur les refrains. ‘’Sparks’’ est plus posé. Plus rock indie. Un son frais rafraîchissant le cerveau. La voix de Géraldine prend une ampleur particulière sur ‘’I Can Purr’’. Voix de toute beauté similaire à celle d’Hayley Williams de Paramore. ‘’Ghost’’ est une belle ballade reposante. Du rock raffiné très british.

On repart avec ‘’Dum Dum Dum’’. Titre se démarquant par son côté pétillant et plein d’optimisme. L’intro rappelle celle des Naast lorsqu’ils chantaient ‘’Mauvais garçon’’. On enchaîne avec ‘’Black Emperor’’. Toujours ce son de guitare si typique des Dodoz.

‘’Liar’’ est tout à fait le genre de morceau qu’on écouterait allongé dans l’herbe de Hyde Park. A contempler pendant des heures le ciel londonien. A méditer sur le fait que la vie est tout de suite plus belle grâce au rock’n roll. Le groupe continue la conquête de nos oreilles avec ‘’West Coast’’. Le riff principal de ‘’Stroke My Curls’’ est digne de figurer parmi les vieux riffs de rock entrés dans la légende. Il y a un petit côté musique de film.

The Dodoz gardent le cap avec ‘’Don’t Touch My Man’’. Avant de terminer sur ‘’Warm Me Up’’. Une piste à part par rapport au reste de la galette. Les grosses guitares garage et lourdes accompagnent le chant scandant le titre de la chanson. Bon choix de clôture.

L’album a été mixé à Liverpool par Mike Crossey. Il en a déjà fait de même avec Blood Red Shoes, Arctic Monkeys ou Foals. On le sent dans la musique des Dodoz. Les jeunes Toulousains n’ont rien à envier au rock anglais. Le groupe s’inscrit aussi dans la lignée des Hives. Même si les guitares sont moins déjantées que celles des Suédois.

La critique que l’on peut faire est que, mise à part quelques exceptions, les chansons sont globalement assez semblables. Le panel de sons est limité. Une personne aimant le premier morceau a peu de chances de ne pas apprécier les autres. Mais c’est un album joyeux. Entraînant. Bien rythmé. Un album au son simple, mais efficace.

NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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