10 Grosses Questions à  Volin

Volin, c'est l'association poético-musicale de Colin Vincent (Chant, Guitare, Clavier); Romain Delorme (Basse, MS20, Chœur) et Maxime Rouayroux (Batterie, Pad, Chœur). Un groupe montpelliérain aux douces saveurs dont nous vous avions fait part avec la chronique de Volcan, leur dernier album, fin mars dernier. Il est maintenant l'occasion de se poser avec eux le temps de 10 Grosses Questions pour apprendre à les connaître.

LGR : Comment fonctionne le groupe lors des sessions de compositions, qui donne les idées principales, qui fait office de médiateur ?

Colin : J’arrive la plus part du temps avec des chansons à l’état d’ossature guitare/voix. J’ai généralement des idées de rythmes ou d’arrangement, mais j’essaie à ce moment là d’être un maximum ouvert aux propositions de Romain et Max car il ont un recul sur le morceau que je n’ai déjà plus.

LGR : L’album complet doit-être une grande fierté pour toi, mais dans quel morceau t’identifies-tu le plus et pourquoi ?

Colin : C’est assez changeant, parfois certains morceaux résonnent plus fort que d’autres, je crois que ça change à chaque concert en fonction de l’état émotionnel. Mais à en choisir un je dirais « La tête haute » car c’est le morceaux que j’ai composé de la manière la plus spontanée, dans une sorte d’urgence comme quand on ressent la nécessité de se confier à quelqu’un. J’aime l’immédiateté de son propos.

LGR : Y a-t-il un vers ou une phrase dans les paroles d’une chanson qui te tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, pourquoi ?

Colin : « Tu voudrais le ciel, tu voudrais le soleil, mais tu ne prends pas le temps » dans le morceau Canon. C’est une phrase qui exprime assez bien l’idée générale de l’album. Ca parle du monde qui sépare nos désirs et leur réalisations. L’envie qui se heurte sans cesse au réel. Quand une idée née, elle nous parait simple, mais pour la concrétiser il faut pouvoir éviter de multiples écueils.

LGR : Quelles sont vos principales influences lorsque vous composez vos morceaux ?

Colin : On essaie de se nourrir de différentes choses et d’avoir une oreille sur l’actualité musicale.
Après, l’acte de faire de la musique peut avoir différentes causes. Ca peut servir à éclaircir une humeur, prendre du recul quand on est englué jusqu’à la moelle..! On recherche l’effet catharsis en quelque sorte ! Et ça peut être parfois beaucoup plus léger, quand on essai de créer des riffs de rock en groupe, qu’on boeuf pour le plaisir de faire du son ensemble.

LGR : Est-ce que d’autres sujets hors musique vous inspirent dans vos chansons ?

Colin : La littérature nourrit beaucoup car c’est fait travailler l’imagination, aide à construire des histoires, même pour l’architecture musicale je pense...
On fait une musique assez imagé qui doit beaucoup au cinéma aussi.

volin, interview

LGR : Si tu devais écrire et composer un concept album aujourd’hui, quel thème choisirais-tu ? Quelles influences ?

Colin : Je pense que je partirais dans la pure fiction, avec une personnage romanesque à l’mage de Melody Nelson de Gainsbourg que j’écoute très souvent.

LGR : Quelle a été ta première idole musicale ?

Colin : Silverchair

LGR : Avec quels groupes / artistes rêverais-tu de tourner ou bien composer un album en commun ?

Colin : Radiohead. On est tous fous de tout ce qui touche à ce groupe de près ou de loin depuis qu’on a 15 ans !

LGR : Quel est le premier album que tu as acheté avec ta propre thune ?

Colin : Police, Synchronicity II.

LGR : Quel est le dernier album que tu as acheté ?

Colin : Un vinyle du trio de Keith Jarett.

LGR : Comment convaincre quelqu’un d’écouter ta musique de la manière la plus rapide possible, à l’image des 140 signes de Twitter ?

Colin : Tu aimerais entendre plus de groupes de rock Français chanter dans leur langue, écoute donc VOLIN ! 99 signes, mission accomplie

crédit photo : DR



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