Peut-être un peu trop prousesse technique, les Carousel Vertigo semblent démontrer avec tous les registres abordés dans cet album qu'ils maîtrisent tout le Rock, de ses origines à l'heure actuelle.
Mais bon, côté rouge de la Grosse Radio, on joue du rock ; c'est-à-dire cette musique qui englobe un vaste champ de styles, du rockabilly au hard rock.
Sans nouveauté avec Carousel Vertigo, les bases chant-guitare-basse-batterie fonctionnent tranquillement et parviennent à gérer tout le registre rock (avec un petit saut dans la Country). Aucune Grosse oreille ne pourra prétendre être choquée.
L'album, qui sortira le 29 septembre, s'intitule comme une suite de superproduction américaine, Revenge of Rock and Roll. La revanche, puisque c'est leur deuxième album ; et le côté outre-atlantique est pour sa part assuré par la participation de Garry Tallent, le bassiste de Bruce Springsteen.
C'est aussi le nom d'un des 10 morceaux de cette galette ornée d'un blanc destrier, dans laquelle on reconnaîtra des inspirations des plus grands (AC/DC, Iron Maiden, Aerosmith, Elvis Presley...).
Si vous aussi vous êtes restés coincés dans les années 70, vous ne serez pas dépaysés.
La voix bluesy du chanteur Vincent Martinez semble parfois un peu poussée, et l'on regrettera une batterie peut-être trop répétitive ; mais les petits riffs disséminés çà et là font bien plaisir aux oreilles. «Well, Allright», il y a même de l'harmonica (j'y peux rien j'adore ce son), et ce côté country accompagne agréablement la voix et les deux guitares nonchalantes.
On termine le voyage avec un léger son de synthé pour un final qui laisse présager de la fin du rock brut, pour montrer la maîtrise de tout le répertoire. Il aurait peut-être fallu se concentrer sur moins de registres, mais les quatre musiciens se laissent là une large marge de manœuvre pour la suite.
Un album hommage au rock rauque, sans surprise, mais sans fausse note. À aller écouter intégralement sur scène pour s'en faire une idée plus précise le 1er septembre.
Pour acheter vos billets c'est ici.
Sortie le 29 septembre
Crédit photo : Louis Turmel