Le trio de Brooklyn est de retour ! Après le Café de la Danse en 2015 et les Nuits de l’Alligator en 2016, Daddy Long Legs nous rebalance en pleine face leur blues new-yorkais. Garanti roots et punk à la fois. Si, si c’est possible… Leurs performances live sont connues et reconnues ; le magazine Esquire les traite de "drunken cowboys with fuzzy mics and rip-roaring harmonica solos", c’est tout dire… Ça va être chaud bouillant le 15 novembre au Gibus, d’autant que c’est King Automatic nous aura bien grillé les esgourdes. Un One-man-band qui en vaut douze à lui tout seul, le gars d’Nancy !
Daddy Long Legs s’inscrit pleinement dans la révolution blues & roots initiée il y a deux décennies par Jon Spencer. Daddy Long Legs, c’est le nom d’un chanteur harmoniciste à la très forte personnalité, secondé du guitariste Mürat Atatürk et du batteur Josh Styles, qui attaque son instrument d’un poing et d’une maracas… Look vintage sixties black & white assumé, qui souligne bien leur côté sulfureux. Leur musique est surprenante : à la fois ultra moderne, mais bien installée dans la tradition du blues. Et elle dégage une énergie live dont peu de groupes sont capables.
King Automatic, le one-man band atypique nancéen ouvrira le feu au Gibus ! Il reste inclassable dans cette discipline. Sur scène, il sample claviers, guitare, harmo, maracas, il chante, cogne tambours et caisse claire en assignant de frénétiques coups de cymbales à ses riffs de guitares, créant ainsi un paysage sonique inouï - en fermant les yeux on jurerait entendre un big band primitif au grand complet !