Dans un mois se tiendra la nouvelle édition du Pitchfork Music Festival.
Septième année pour la version parisienne événement patronné par le célèbre média musical américain du même nom, désormais pape installé des musiques actuelles "indé". Tout ça se passe toujours début novembre, à la Grande Hall de la Villette et alentours. Alors certes, billets un peu onéreux et branchitude d'inspiration anglo-saxonne à prévoir - c'est le tarif d'une programmation diversifiée et de qualité.
Les rockeux se réjouiront en premier lieu de la soirée du jeudi 2 novembre, entre The National venus présenter leur huitième album, et le come-back de Ride, récemment ressurgi sur les scènes après une vingtaine d'années d'absence. Outre-atlantique, on n'oubliera pas le talentueux Kevin Morby, dont les morceaux folk sonnent, déjà, intemporels.
Le vendredi 3 novembre sera plus groovy avec Jungle, Rejjie Snow, mais aussi le jazzman Kamasi Washington, dont le style chaleureux ample et fusion promet de rameuter au-delà des amateurs du genre.
Enfin, samedi 4, on délaisse le rock pour le hip-hop et la dance (Run The Jewels, Black Madonna, Talaboman). Repérons quand même les Canadiens BADBADNOTGOOD, formation excitante entre collaborations hip-hop et jazz nerveux.
Enfin, outre les "After Parties" du Trabendo, le festival propose cette année une programmation "Avant Garde" : selon un principe expérimenté la semaine dernière par le Red Bull Music Academy et qui promet de faire des petits, un pass unique donne accès à sept (bonnes) salles du quartier Bastille, pour aller frayer avec des groupes en devenir. A vous les curieux.