Le collectif Astéréotypie est un projet d'écriture né au sein d'un institut médico-éducatif pour jeunes autistes.
Les quatre membres du groupe couchent sur le papier leurs ressentis, leurs impressions (ici, la colère) face au monde qui parle de leur "folie", et en lâchent le trop-plein d'émotions sur des morceaux électro-rock co-composés avec les éducateurs.
Leur deuxième album, L’énergie positive des Dieux, sortira en février 2018. Le premier clip, "Colère", présente des visages, des portraits, qui regardent fixement la caméra, des inconnus dans la rue, dans leur environnement. À quoi pensent-ils, que cachent-ils derrière ce visage fixe ?
La note d'intention du clip : "La colère est une émotion, une réponse à une blessure, un manque, une frustration. Elle est affirmation d’une personne, d’une volonté ; elle est universelle et toute personne la ressentant peut s’identifier aux paroles de Stanislas. La violence, la révolte, le cri, le son rock accentuent bien entendu cette émotion, mais c’est avant tout des visages multiples qu’Armel Gournennec a imaginé à la 1ère écoute de ce morceau. Une série de portraits, presque photographiques, face caméra. Des quidams. Ils ne sont pas des personnages, ils sont eux mêmes. Fixant droit la caméra, dans leur environnement. : la rue, leur logement, leur lieu de travail, etc… Ces regards successifs nous laissent imaginer ce qui se cache derrière le tableau. « C’est ça qui me met en colère ». Les mots de Stanislas, nous les écoutons réellement, car à chaque « contrainte », chaque réduction, chaque petite humiliation que scande Stanislas, c’est une autre réalité, un autre vécu qui se présentent à nous."
Et vous, qu'est-ce qui vous met en colère ?