Alors le dernier Turbonegro ? Ouais bah tu sais depuis que le chanteur lead est barré... Hank le gros barbu (J'aime !) ayant jeté l'éponge en 2010, le groupe norvégien tel le phénix renaîtra-t-il de ses cendres ? Et oui, car le groupe de punk hardcore ont adopté un nouveau chanteur en la personne de Tony Sylvester (ex Dukes of Nothing, gros et barbu à la fois), et sort mi-2012 un nouvel album dénommé Sexual Harassment !
Turbonegro s'est produit sur scène le 15 Juin lors de la dernière édition du Hellfest 2012, et à la vue de la fosse (photo ci-dessous) il faisait bon porter des rangers à mon avis...
La sortie du dernier album des turbulents vikings a été précédée d'un single "You give me worms", un morceau qui ne ressemble pas du tout à l'album, rock'n'roll classique et efficace avec une présence du nouveau chanteur bien grasse et juteuse.
L'album commence comme une balle en pleine tête avec le morceau "I Got a Knife", suivit de "Hello Darkness" qui enfonce le clou et nous met en bonnes conditions pour en découdre avec le premier mécréant venu. "Shake your Shit Machine" attaque plus sobrement mais annonce aussi une page tournée avec l'ancienne formation, un nouveau souffle vient du Nord et il s'appelle Turbonegro !
Plutôt que de sombrer, le groupe se régénère et on le comprend, le line up a tellement changé depuis la formation en 1988, plus d'une quinzaine de zikos ont joué dans le groupe. L'album déroule à fond avec le savoir-faire des Norvégiens et nous réconcilie après le énième split et la séparation du légendaire Hank Von Helvete. Tony Sylvester Cartonne dans son nouveau rôle et remporte la mise. L'album est composé de 10 titres ça passe à une allure de dingue, on ne s'en lasse pas, mais on change d'époque tout de même et malgrè un son toujours flamboyant le niveau leader impose une nouvelle ère. Le Phénix renaît certes mais en faisant sa mue il a perdu un peu de son hardcore. L'album de la résurrection s'avère plus doux, comme on aurait pu le prévoir avec un tel changement de casting. Les aficionados extrême vont mal le vivre, mais bon, en live avec les reprise des chansons des albums précédents Turbonegro n'a rien perdu de son explosivité. Le passage en studio les a orientés vers de nouveaux horizons plus rock, affaire à suivre au prochain opus... Donc pas si déçu que ça en fait, mais on sent l'album de transition, alors attendons ce qui sortira de cette GROSSE Chrysalide visqueuse et débordante.
Ecouter leur dernier album nous file un bon coup dans la face et ça fait bien plaisir !