Shaka Ponk ! Shaka Ponk quoi ? Ponk Shaka moi. Ponk Shaka toi. Shaka shaka shaka shaka ponk toi ! Les gens qui décoiffent. Tu finis le concert comme eux, avec les poils dressés, mais ceux des bras. Electrisés.
Ils étaient à Nice, au Palais Nikaïa, le 10 février dernier, ils ont retourné la salle, marché sur l'eau, sur les gens, sur les cheveux des gens, "balance ton singe !"
Shaka Ponk, tu l'écoutes les yeux ouverts. Du visuel qui pète de partout. Au rythme des riffs bien fats. Jeux d'ombres et de lumières, toujours. Silhouettes noires sur fond rouge, ombres de palmiers greffés sur le crâne, va compter combien de pots d'gel ils utilisent chaque soir. Et tu dors comment après ? Ben tu dors pas. T'façon non, tu dors pas. Tu te prends un coup d'jus c'est pas pour aller pioncer dans les heures qui suivent. Tu tressautes encore un peu, chemin faisant.
S'il y a bien une chose à retenir des lives de Shaka Ponk c'est leur énergie. Communicative.
Leurs genoux pliés aussi. Leur façon de se mouvoir. Leur animalité. On reste sur deux pattes mais c'est tout juste. Si elles le peuvent, les mains trainent au sol. Gare aux gorilles... La jungle se réveille.
Après t'as vu, musique par musique, je n'saurais pas te dire. Shaka Ponk c'n'est pas comme ça qu'on l'écoute. Pas trop. Tu sors pas de là en disant "ouais machin t'as vu sur ce titre j'ai ressenti ça et sur celui-là complètement autre chose". C'est de l'électricité non stop. Ca forme un tout. Soit tu te laisses porter, tu t'abandonnes un peu et t'en ressors pas vraiment, soit t'es hermétique au départ et c’n'est pas la peine.
Viens, on danse. Viens, on transe. Tum-tum tum-tum tum-tum (mais façon électrique hein)
Et puis Frah, il est musclé.
Et puis Samaha Sam, elle a plus d’pantalon autour des cuisses.
Et puis, Mandris il a déCrêté que les cheveux longs dans les yeux c’était has been pour secouer la tête au-dessus de sa basse. Alors il a piqué l’pot d’gel XXL à Sam.
Steve il a gardé son kilt, il a perdu son T-shirt et il se fait des couettes maintenant. Il dandine son gros bidon de nounours au milieu de la scène parfois.
Ion, dans le fond, il boum-boum à fond et C.C il gratte, si si…
Goz grandit. Il a été bien nourri. Il prend tout l’écran par moment. The Evol’…
Franchement vas-y. Ca joue sur les routes de France jusqu’en septembre.
Y 'a même des surprises à la fin, de gens réscucités et tout, mais on vous spoile pas 😉
Photos : Flora Doin
