Entre deux festivals (le Galaxy Camp en Allemagne et le Slam Dunk en Angleterre), les groupes ont décidé d'organiser des dates dans les pays ne bénéficiant pas de la primeur des festivités. C'est ainsi que State Champs, Knuckle Puck et Stand Atlantic se retrouvent à la Maroquinerie pour une date pop-punk qui présage des deux dates du lendemain soir ! Retour ensemble sur les prestations des trois groupes.
STAND ATLANTIC
C'est la deuxième fois que le combo australien foule le sol européen après avoir effectué la première partie de ROAM à l'automne dernier mais c'est en revanche le premier passage par la France que nous enregistrons. Fort d'une signature chez Rude Records et d'un EP, Sidewinder, qui démontre tout le potentiel futur, Stand Atlantic se pose devant un public parisien qui semble découvrir le groupe ce soir.
C'est avec le premier single de l'EP, "Coffee at Midnight" que Bonnie (chant/guitare) et ses compères entament leur prestation. Stand Atlantic fait souvent penser aux premières années de Tonight Alive notamment car le chant de la frontwoman se rapproche assez de celui de Jenna McDougall ; on pensera aussi aux premiers Paramore sur "Wasteland". Tous les titres de l'EP y passent ainsi qu'un morceau plus ancien, "Wasteland", et un titre qui sera présent sur la prochaine sortie du groupe.
Stand Atlantic fait passer un très bon moment au public parisien, la bonne humeur des australiens fait plaisir à voir et on se prend un pop-rock de grande qualité dans les écoutilles. Quoi de mieux pour commencer la soirée ?
Setlist:
Coffee at Midnight
Mess I Made
Wasteland
Chemicals
Play Video
New song
Push
Sidewinder
KNUCKLE PUCK
Enfin ! C'est le mot qui circulait dans nos têtes à l'annonce de la présence de Knuckle Puck sur cette affiche et celui qu'on ne cesse de se répéter quelques minutes avant la montée sur scène du quintette américain. Le combo en provenance de Chicago, comme l'attestera le tee-shirt de John Siorek (batterie) à l'effigie du titre de 1998, est attendu par une grosse partie de la salle. Rien d'étonnant à cela quand on voit le succès des deux sorties récentes du groupe, Copacetic et plus récemment Shapeshifter, à travers le monde.
C'est avec une setlist qui fera la part belle à Shapeshifter que Knuckle Puck va nous ravir pendant une bonne quarantaine de minutes notamment en commençant son set par "Gone" qui voit déjà les premiers crowdsurfs de la soirée ! Mené par Joe Taylor au chant, le combo nous offre ses titres les plus emblématiques de son premier album au travers par exemple de "Disdain", "Evergreen", "Untitled" et bien sûr "Pretense" pour terminer la soirée.
Knuckle Puck est bien à classer dans la famille du pop-punk mais la musique des américains se rapprochent plus d'un The Story So Far que de celle de State Champs, moins tourné vers des refrains qui reste en tête et plutôt vers des titres complexes. Des morceaux qui amènent d'ailleurs le public dans le pit à se rapprocher de la scène pour hurler les paroles au visage de Joe Taylor qui semble prendre un immense plaisir à voir les parisiens chanter ses textes.
Le temps passe beaucoup trop vite et déjà il est temps pour Knuckle Puck de la laisser la place à la tête d'affiche du soir. On espère maintenant revoir le groupe dans très peu de temps et pourquoi pas en headliner pour le coup !
Setlist:
Intro
Gone
Disdain
No Good
Evergreen
Want Me Around
But Why Would You Care?
Double Helix
Everyone Lies to Me
Untitled
Fences
Pretense
STATE CHAMPS
Avec un troisième album qui voit le jour le 15 juin prochain, toujours chez Pure Noise Records, State Champs peut enfin offrir un peu de nouveauté à son public après quatre passage par la France en promotion de Around The World And Back. Ainsi le combo va dévoiler ce soir les deux premiers singles de Living Proof, "Dead & Gone" et "Crystal Ball", et les mettre à l'épreuve du live.
La Maroquinerie est bien remplie pour accueillir le combo de Albany, New York ce soir d'autant plus qu'il fait extrèmement chaud dans la salle, de quoi échauffer les esprits et amener un sentiment supplémentaire de fête à la soirée. Dès les premières secondes de "All You Are Is History", le public parisien est bouillant. La fosse s'est transformée en un trampoline géant du premier rang jusqu'aux marches et les voix de chacun chantent à l'unisson les textes.
En ce qui concerne la setlist, State Champs nous propose ce soir un beau mélange entre ses deux premiers efforts, Around The World And Back et The Finer Things, mais aussi deux titres de son EP de 2012 Overslept. Deux titres qui sont d'ailleurs joués à la suite à la moitié du set comme pour offrir un regain de nostalgie aux fans de la première heure.
Derek DiScanio (chant) est en forme vocalement et son tee-shirt à l'effigie de Justin Bieber est du plus bel effet, cependant pas autant que la chemise hawaïenne de Tyler Szalkowski (guitare) qui remporte la palme de la plus belle tenue scénique de 2018 haut la main ! Le frontman arpente la scène pour donner un coup de pouce aux slammeurs qui arrivent vers lui, bien utile quand les deux premiers rangs n'ont absolument aucune humanité pour aider.
State Champs est une véritable machine à tubes comme souvent avec les groupes américains du genre tout en offrant une prestation huilée et carrée qui manque peut-être un peu du brin de folie européen. Dans tous les cas, le quintette est bien parti pour continuer à tout raffler avec son troisième album dans une scène pop-punk toujours aussi florissante (à défaut d'innover).
Setlist:
All You Are Is History
Play Video
Losing Myself
Play Video
Simple Existence
Dead and Gone
Slow Burn
Eyes Closed
Deadly Conversation
All or Nothing
Crystal Ball
Remedy
Critical
Breaking Ground
Nothing's Wrong
Easy Enough
Elevated
Encore:
Secrets
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