Les photographes étaient sous contrat ce soir, c'est à dire qu'ils devaient accepter de céder leurs droits sur leurs photos. Notre photographe ayant refusé ces conditions, les photos présentes pour illustrer ce report ont été prises au hasard sur le net.
Cela faisait 5ans que The Cult restait sans nouvelles. Avec leur dernier album Choice of Weapon et la tournée qui va avec, ils nous ont gratifié d’une belle prestation vendredi dernier au Bataclan. Vu le prix des places (entre 45 et 75 euros) on comprend pourquoi la salle était loin d’être remplie. Retour sur une soirée forte en émotions.
20h30 montre en main les lumières s’éteignent. The Cult arrive sur scène sous les acclamations du public. Ian Astbury n’a rien perdu de son style avec ses lunettes noires et sa veste à moumoute. Aux premières notes de guitares de « Lil’ Devil », premier morceau du set, Billy Duffy se démarque sous les feux des projecteurs. Le chant entre en scène accompagné par les dizaines de fans du premier rang. Le son n’est pas mauvais du tout, sauf pour la guitare rythmique qui est un peu en dessous du volume général ; mais vu l’état vaseux de Mike Dimkitch on n’a pas loupé grand-chose.
Le jeu de lumière est plutôt sobre, tout le concert se déroule dans une ambiance saumon-dorée avec des touches fuchsia et turquoise. Des couleurs qui n’aident pas les photographes qui sont, rappelons le ce soir, sous contrat*. Le morceau « Rain » est lui aussi repris par le public. Sur scène on sent la confusion de Mike qui ne sait pas trop où se placer et reste par défaut en arrière plan près de la batterie. The Cult enchaîne avec « Honey From A Knife » de leur dernier album, du Hard Rock comme on aime avec un solo de guitare un poil rockab' qui sonne bien avec l’ensemble.
Bien que la moyenne d’âge du public approche de l’âge même de Ian et Billy, l’ambiance au Bataclan ce soir est folle, ça sautille, ça chante les bras en l’air. Sur scène Ian est en pleine forme, il ne s’essouffle pas alors qu’il va et vient d’un bout à l’autre de la scène et danse avec son éternel tambourin. Un bon drums solo plus tard, l’ambiance se calme et les têtes se balancent de gauche à droite (et vice-versa) sur les premiers accords de « Rise ». Ce calme ne durera pas car arrive « For The Animals » avec ses riffs entraînants qui remotivent tout le monde : les gens chantent, frappent dans leurs mains…Cela fait maintenant une heure que The Cult nous ravit de leur présence et l’audience est toujours aussi dynamique. Tout comme sur scène où la bonne humeur s’est figée le temps de « Wild Flowers », le groupe à l’air content d’être là et le public le lui rend bien.
Après le très bon « She Sells Sanctuary » de leur deuxième album, Love, The Cult nous quitte sous un tonnerre d’applaudissements. Le public rappelle forcément le groupe qui ne met pas longtemps à revenir pour un ultime morceau connu de tous : « Love Removal Machine ».
En somme une très bonne prestation scénique, autant au niveau lumières que son, qui aura ravi bon nombre de personnes ce soir. Une setlist intelligemment concoctée qui nous a fait voyager de 1984 à nos jours et un Ian Astbury en bonne forme, tout comme Billy Duffy qui nous a régalé de ses solos de guitares.
