On ne présente plus les énergumènes surexcités de The dizzy Brains. Surexcités, parce que très énervés, surtout. Ils nous le montrent encore une fois ici, à l'aide de hurlements de guitare et de bombardements de batterie.
Sur le morceau « Dirty Land », sur l'album Tany Razana déjà disponible, cette colère provient de la saleté, dans tous les sens du terme, que subissent les Malgaches (mais que l'on peut aisément extrapoler au monde entier... l'universalité de la musique rejoint hélas la globalisation) : déchetteries, pollution, mais aussi corruption et propagande...
Les artistes souhaitent avec cette projection presque stroboscopique d'images de crasse combinée à leur style survolté réveiller les consciences, pour s'extraire de cette fange. Range ta chambre, c'est là que tu vis.
On n'oublie pas non plus que les quatre musiciens montés sur ressorts sont en tournée en ce moment, pour une bonne claque scénique et auditive.