Depuis 2017, le groupe de pop rock parisien Monday Of Mine a pondu une paire d'EP et vient de sortir un nouveau single à la fraîcheur mélancolique, "Soldier". L'occasion pour nous de vous présenter ce jeune groupe, amateur de rock anglais comme Coldplay et Muse. Laissons maintenant la place à Julien (chant et guitare rythmique), Samson (batterie), Thierry (basse) et Thomas (guitare électrique).
1. Comment fonctionne le groupe lors des sessions de compositions, qui donne les idées principales, qui fait office de médiateur ?
Tom : Souvent c'est Julien qui débarque avec un squelette de morceau. Il part soit sur les bases d'un texte qu'il écrit et sur lequel il rajoute une mélodie, soit c'est l'inverse : c'est la mélodie dont découle les lyrics. Ce qui compte, c'est l'alchimie qu'il y a entre nous tous. Samson apporte sa proposition avec une batterie intense, rythmiquement et avec une force de frappe puissante et Thierry une basse précise et un son épais aux fréquences qui nous emportent lors des sessions !
Sur "Kansas City" par exemple (Vol.2), Julien est arrivé avec le gimmick central du morceau et puis j'ai plaqué les accords par-dessus. Ensuite, on s'est assis, on a pris une bière et on s'est mis à écrire les lyrics du morceau. On voulait un titre du grand n'importe quoi. Il faut savoir aussi se faire plaisir sans penser ce à quoi ta progéniture musicale va ressembler.
2. Vous avez 2 EP de 2 et 3 titres, dans quel morceau vous identifiez-vous le plus et pourquoi ?
Julien : Pour moi, le morceau qui me ressemble le plus c'est "Friendship Door". C'est une histoire à laquelle j'ai déjà été confronté. Ce moment un peu délicat où tu termines une relation et tu dois elle et toi faire preuve d'abnégation et de maturité pour pouvoir faire le deuil de ta relation. Après "Soaring Space" est aussi pour moi un titre important. Parce que je l'ai écrite d'un trait et qu'à la base, je la voyais comme un pansement pour soulager la douleur d'une personne à qui je tenais énormément.
Tom : "Monday of Mine" (Vol.2), car c’est pour moi le titre du commencement, avec des ambiances spatiales, un univers onirique, de l’imaginaire qui me touche particulièrement.
Thierry : “I, I whish you could swim, like the dolphins, like the dolphins can swim” Pourquoi ? Parce que c’est beau ! Ok ce n’est pas de Julien cette phrase, mais bon la question est large non ?
3. Y a-t-il un vers ou une phrase dans les paroles d’une chanson qui te tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, pourquoi ?
Julien : On travaille sur un nouveau morceau qui s'appelle "Human Flag" et il y a une phrase qui pour moi résume ce que nous sommes avant tout : humain "Under the human flag, you're still a man".
Tom : Dans "Live in Today" (Vol.1) « Thousands people who love each other should be able to change everything ». Cette phrase souligne les possibilités qui s’ouvrent lorsque l’on partage quelque chose, que ce soit dans la vie du groupe ou dans la vie en général.
4. Quelles sont vos principales influences lorsque vous composez vos morceaux ?
Coldplay, Muse, Clapton, Sting, John Mayer, M. Travis, et bien d'autres. Il y a beaucoup d'inspirations. Mais ça devient plutôt inconscient. Chaque morceau a forcément une influence d'un peu tout ça.
5. Est-ce que d’autres sujets hors musique vous inspirent dans vos chansons ?
Les sujets d'actualités, qu'ils soient internationaux ou d'ordre plus intimes. Le cinéma a une grand part d'importance dans la composition. Les textes viennent également lors de voyages ou de découvertes.
6. Si tu devais écrire et composer un concept album aujourd’hui, quel thème choisirais-tu ? Quelles influences ?
Julien : Un album avec une chanson dédiée à chaque planète de notre bon vieux système solaire. C'est quand même dingue comment ça marche ce truc. Et nous on est en plein milieu de ça. Une sorte d'album Pink Floydien avec des morceaux longs combiné avec l'ouverture musical d'un "Viva la Vida" and "Death and all his friends" de Coldplay.
7. Quelle a été ta première idole musicale ?
Julien : Pour moi, c'était Dido. J'étais dingue de sa musique. Ça m'a fait découvrir à quel point la musique peut créer des films, des sensations dans ta tête. Chaque chanson pouvait me ramener à un souvenir précis de ma vie. Comme une sensation de sucré et de soleil quand c'était un souvenir joyeux. Une odeur parfois.
Tom : Surement un rappeur américain comme 50 cent ou un membre du G-Unit (les temps ont changé !).
Thierry : Plein de groupes indé brit pop et la plupart du temps leur tout premier album.
Samson : Il n’y en a jamais eu qu’une seule. Les groupes que j’aime depuis toujours sont assez différents mais n’ont pas changé. Indochine, AC/DC, Téléphone, The killers, Simple Mind, Queen, Blink 182, Angels and Airwaves, Scorpions, Noir Désir... Il y en a tellement ! C’est impossible de choisir. Beaucoup plus tard j’ai découvert Bowie, ça a été une vraie révélation !
8. Avec quels groupes / artistes rêverais-tu de tourner ou bien composer un album en commun ?
Julien : C'est sur que je ne cracherais pas sur faire un album avec des mecs comme Sting ou Chris Martin. Une tournée, c'est autre chose. Il faut le mériter et on n'en est pas encore là.
Tom : le groupe electro-pop ARIZONA qui est en pleine expansion en ce moment et que j’écoute beaucoup !
Thierry : Monday of Mine, c’est bien non !?
Samson : Indochine, Indochine, ou encore Indochine.
9. Quel est le premier album que tu as acheté avec ta propre thune ? Quel est le dernier album que tu as acheté ?
Julien : Han la honte : Up! de Shania Twain. La jeunesse que veux-tu... Le dernier c'est le dernier de Muse, Simulation Theory.
Tom : Le premier, certainement encore du rap mais je n’arrive pas à me souvenir exactement (ça remonte) mais sinon, le dernier c’était Drones de Muse que j’avais fait dédicacé par le groupe lui-même lors d’une rencontre que j'avais gagné en participant à un concours (fan club!!).
Thierry : Madona... pour offrir à ma copine. Greta van fleet.
Samson : Gala, Freed from desire...j’avais 5/6 ans.
10. Comment convaincre quelqu’un d’écouter ta musique de la manière la plus rapide possible, à l’image des 140 signes de Twitter ?
Julien : La mélancolie heureuse, ça existe avec Monday of Mine.
Thierry : If you forget why the sun shines..... listen Monday of Mine.
Samson : En tapant bien fort sur la caisse claire ! Tout ça associé aux mélodies des 2 Musard Coldplayen. Je crois que ça marche pas mal !
