Eurockéennes 2019, jour 3. Enfin! Enfin!
Oui, ça y est, c'est enfin le jour qu'on attend, le retour de Mass!
Alors oui il fait encore chaud, oui on annonce des orages, mais c'est pas grave. Go sur le Malsaucy!
Mass Hysteria
Grande scène, 18h30
Le gros son est de retour. Mous et le reste de la bande, en grande forme, vont nous faire payer cher notre venue dans l'enfer du Malsaucy. Enfer, car chaud, et surtout, poussiéreux. Et ce n'est pas la succession de pogos, circles pits et autres wall of death qui vont arranger la chose. Tant et si bien que, au-delà du 10ème rang, la scène est invisible. De toute façon, un concert de Mass Hysteria, c'est devant que ça se passe. Parce que là, il y a tout. Les guitares qui hurlent, la voix qui pousse, les drums qui bastonnent, la basse qui matraque. Le Malsaucy s'en prend plein partout, dans les oreilles, le nez, partout. Malgré l'absence de Max Cavalera (Sepultura), annoncé mais victime de retards d'avions, les MH nous gratifieront d'un "Roots Bloody Roots" de toute beauté, avant d'achever leurs Eurockéennes avec un "Furia" d'anthologie. Mass Hysteria, plus de 20 ans d'âge, et toujours la même rage. Un des grands moments de ces Eurocks.
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Weezer
Grande scène, 20h45
La West Coast débarque à Belfort. c'est l'heure de la power-pop de Weezer. Malgré un son de tom qui met un peu de temps à se mettre en place, le show démarre bien. L'orage annoncé a eu le bon goût d'aller voir ailleurs si Jean-François Coppé fait des oeufs à la coque ou pas. Grosses guitares, voix bien propres, on aurait envie de prendre un skate et d'aller vadrouiller sur la presqu'île, on retrouve nos 20 ans, et on écoute avec un plaisir adolescent, presque l'oeil humide, la longue liste des tubes du groupe. De la ballade au titre presque énervé (mais pas trop, "Beverly Hills"), les 4 de Los Angeles nous gratifient d'un show plus que honnête. Avec évidemment, pour finir, "Island in The Sun"'. Mais ça, nous ne l'entendrons pas, ou à peine. Parce que, nom d'une pipe, c'est l'heure de Parkway drive!
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Parkway drive
Greenroom, 21h45
Par Florentine Pautet
Il fait encore très chaud ce soir et la tête d’affiche de la Green Room avait emmené avec elle toute sa production scénique légendaire. C’est flambeaux à la main que Parkway Drive arrivent sur scène, depuis le public. Il n’en fallait pas plus pour séduire les fans, venus en nombre. On commence d’entrée avec 2 titres de leur dernier album, Reverence : “Wishing Wells” et “Prey”. Les riffs astronomiques du groupe font mouche. Le show est spectaculaire du début à la fin, avec des musiciens au top et un Winston McCall en forme, souriant et charismatique. Les titres les plus ravageurs déchaînent le public, à l’instar de “Vice Grip” ou “Wild Eyes”. Evidemment, on aura droit aux breakdowns bien heavy, aux lancers de pétards, aux étincelles qui jaillissent mais surtout, à la fameuse pyrotechnie pendant “Crushed”. Au sens propre et figuré, on peut dire que les Australiens ont enflammé les Eurocks, et ont régné en maîtres sous cette tente qui ne demandait que ça. C’est sur le monstrueux “Bottom Feeder” que le groupe nous quittera, avec en guise de remerciements, un petit “Until next time France !”. On est conquis par ces 1h15 de plaisir, et sûrement pas prêt pour le prochain acte : Frank Carter & The Rattlesnakes.
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Frank Carter and the Rattlesnakes
Greenroom, 23h30
Par Florentine Pautet
Après un concert de haute volée, les tractopelles arrivent et se dépêchent de démonter le matériel de Parkway Drive. La barrière du pit peut se rapprocher d’un mètre de la scène, car pour accueillir Frank Carter et sa bande, la proximité est de mise. C’est la troisième fois que le rouquin vient jouer à Belfort, et ça se sent. Les fans sont présents et scandent le nom du groupe. Avec un album tout frais en poche, les Anglais lancent les hostilités avec leurs nouveaux titres: “Tyrant Lizard King”, “Kitty Sucker” et “Heartbreaker”. Tout est carré, Frank Carter fait le show et remarque la pancarte d’un jeune homme : “C’est mon anniversaire, laissez moi jouer ‘Vampires’ avec vous”. Deux minutes plus tard, le garçon était sur scène, avec une guitare prêtée par son groupe préféré. Sa prestation est impeccable, et les serpents à sonnettes sont tout aussi ravis. Les titres les plus phares y passent, et c’est avec la très fédératrice “I Hate You” que les Rattlesnakes finiront leur set, avec en prime, des milliers de personnes qui chantent le refrain.
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Photos Mass Hysteria et Weezer:
Laurent Besson - Caribou Photo
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Photos Parkway Drive et Frank carter and the rattlesnakes:
Florentine Pautet