C'est l'heure du bilan.
Le festival des Eurockéennes de Belfort, 31ème édition, vient de s'achever. 128 000 personnes sur 4 jours, une fréquentation en baisse (135.000 en 2018). Mais derrière ce chiffre, quel bilan tirer de cette 31ème édition?
Les concerts
La première chose, celle qui nous intéresse tous, ce sont les concerts. Les Eurockéennes confirment leur identité de festival éclectique. Rap, RnB, pop, électro, soupe, rock, il y en a pour tous les goûts. Et même si les musiques électroniques sous toutes leurs formes prennent de l'ampleur, il en reste encore pour nous autres, les amateurs de guitares hurlantes.
Si il fallait mettre un top 3, ce serait sans nul doute Idles, Mass Hysteria, et Parkway Drive. Néanmoins, petite déception, on a vu de jeunes groupes, bien plaisants, mais on n'a pas pu avoir la grosse claque qu'on espérait. On ne peut sans doute pas ganer tous les ans, même si on reste persuadés qu'il y a des pépites à trouver partout...
Et le cashless?
Le cashless, sur le fond, c'est pas mal. Se ballader sans pognon, juste avec son petit bracelet, c'est quand même plus simple. Et on évite aussi les relevés de carte des lendemains qui piquent: quand c'est à zéro, c'est à zéro.
Mais pourquoi est-ce une obligation? Ou plutôt, pourquoi, vu que c'est une obligation, ce prélèvement de 1 euro pour frais d'activation? Pas d'autre choix que de verser sa dîme, aucun autre moyen de payer son jus de carotte préféré... 1 euro c'est peu, un euro par festivalier, c'est pas mal... Racket? Ou Pas?
L'ambiance
Rien à redire encore une fois, les Eurockéennes font partie des festivals bon enfant. Pas de problème avéré, le public, en grand, de partie composé d'étudiants, vient pour faire la fête, et y arrive très bien.
La météo a été parfaite, on a évité (de peu...) les gros orages, ceux qui transforment le Malsaucy en une gigantesque arène de catch à boue, et c'est tant mieux.
On regrettera et on condamnera fermement bien évidemment les agressions qui ont eu lieu à proximité du festival. Ca n'a rien à voir avec les Eurockéennes, c'est uniquement l'oeuvre de salopards qui n'ont pas compris que non c'est non.
Ne retenons pas cela, restons sur la super impression de ce festival, parmi les plus anciens de France :
Les Eurockéennes, cru 2019, c'était chouette.
La phrase du festival
"La poutine, c'est pas bon. C'est pour ça qu'il y a des frites avec. Et même les frites, elles ne sont pas bonnes".
Sans doute un bougon...
Photos:
Laurent Besson - Caribou Photo
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