Et non, jeune lecteur(rice) habitué(e) à la rigueur du Bescherelle, tu n'as pas rêvé: il y a bien une faute!
Sauvre le Monde, treizième album studio des Wampas, sort en ce mois d'octobre 2019. Et oui, 13ème album, déjà!
La Wampas connection continue sa route, et nous propose un nouvel opus qui nous a fait frémir les moustaches.
Sauvre Le Monde. Le nom vient d'une faute de Jim Diamond, qui a supervisé les sessions de l'album. Mais aux manettes, c'était Lionel, des Liminanas. Va voir comment ça s'est passé, Didier le raconte dans l'interview qu'il nous a accordée. Ca y est, on a casé les 2 noms. Maintenant, nous pouvons démarrer. Nous arrêter sur cet album. L'écouter. Le ré-écouter. L'apprécier.
Parce que cet album, c'est un petit moment de joie. N'en déplaise aux grincheux qui trouveront toujours un truc qui ne plaît pas, Sauvre le Monde est un Wampas très bon cru. De la trempe des Chicoutimi, et autres. Pas pareil, hein, c'est pas ce que je dis. Mais quand même très bien.
D'abord parce que les titres sont bons. C'est quand même mieux, pour un album, quand les titres sont bien. Dès le début, ça s'entend. Un petit sifflement, "Tu dévisses", chanson parlée, et déjà le son de l'album. Ce son, si Wampas, mais en plus travaillé, plus léché. Et puis juste après, un morceau qui pourrait être le titre de l'album. "J'ai écrit cette chanson pour sauver le monde, pour que tu sois heureuse". L'album est donc un cadeau, une offrande. "Sauver le monde". Ou plutôt "Sauvre le Monde".
Parce que le monde il va dans tous les sens. Les Wampas aussi. On ne va pas ici faire la liste des titres, tu les verras quand tu auras acheté l'album. Mais sache que il y en a, des questions. Pourquoi le monde va dans des délires stratosphériques, loin du quotidien ? "Les chinois vont sur la lune, et moi j'ai des problèmes de thunes".
Et puis, "C'est Politique". Oui, tout est politique. Même si Didier Wampas s'en défend, les Wampas sont un groupe avec des valeurs. Tout le monde a voix au chapitre. Même si tu es un facho, tu peux quand même être un chic type. De toute façon, cet album, c'est une déclaration d'amour. "La Nasa Nous Ment", qui pourrait presque être un slow, ou encore "Pernetty", chargé de nostalgie, jamais les Wampas n'ont autant chanté The Love. Jamais aussi directement en tous cas. Avec des mélodies même pas sucrées. Un comble, non?
Et puis, surtout, il y a ce style, identifiable entre tous. Des mélodies efficaces, une production aux petits oignons, avec même un petit clavier délicatement caché derrière les guitares parfois, une rythmique impeccable, des guitares acérées, plus Garage que Punk, délicieusement Rock'n'Roll. Un seul titre au milieu dispensable, sur lequel Didier change de registre (c'est rien de le dire), mais sinon, c'est un sans faute.
14 titres, un album, le treizième, les Wampas nous gâtent.
Sortie le 18 octobre chez Verycords.