Soirée Punk Is Not dead ce soir au FGO Barbara de Paris.
Punk Is Not Dead, du nom d'un projet tout ce qu'il y a de sérieux, conférences et concerts, et oui, ça t'en bouche un coin, non?
Pour l'occasion, l'affiche est plutôt alléchante: The Hyènes sort officiellement leur nouvel EP en date, ça s'arrête jamais, et vient célébrer la chose dans la capitale. En ouverture, ce sera Arno Futur.
Punk is Not dead, il semblerait...
Arno Futur
Il n'est pas encore 21 h que Arno Futur dégoupille la première grenade de la soirée. Et tout de suite, ce qui frappe, pour ceux qui ont eu l'occasion d'assister à un de ses concerts, c'est l'énergie. Ca joue plus vite, plus fort, tandis que la salle se remplit doucement.
Arno Futur, on le connaît bien à la Grosse Radio. Le set proposé fera la part belle à l'album Cannibal / Les choses qui nous dévorent, sorti il y a bientôt 3 ans (déjà !). Mais le set s'ouvre aussi aux titres des Sales Majestés, dont Arno fut le chanteur historique. "Oui J'emmerde", "Sois Pauvre et Tais-Toi", avant de finir avec "Camarade", les titres phares sont bien présents, l'héritage assumé.
Niveau jeu, on notera l'énorme impact du nouveau batteur, puissant, carré, spectaculaire, une machine qui pousse tous les titres.
La reprise des Frères Misères, "La Révolution (on vous aura prévenu)", sera également jouée. Vite, très vite. Un peu trop même, quelques pains à la basse venant mettre un peu de flou sur certains passages, mais on s'en fout, c'est ça aussi le live. Devant, Arno, dans son éternelle tenue qu'il tient de Vérole (Les Cadavres), tient son rôle de frontman, et arrivera même à déclencher quelques légers mouvements dans le public, qui pourtant n'était pas très enclin à se bouger le popotin ce soir.
Arno Futur nous aura laissé après un bon set, une petite heure, la soirée démarre sur de bons auspices. Pas des trucs pour les vieux, non, l'autre. prend un dictionnaire, je suis fatigué, je t'expliquerai un autre jour.
Pour suivre Arno Futur, il faut aller sur sa page facebook ici.
La Rue Qui T'Emmerde
Belle initiative, le spectacle continue.
Pas dans la salle, le changement de plateau est en route. Non, au bar.
Spectacle acoustique, concert de La Rue Qui T'Emmerde, chanson Punk, chanson réaliste, un peu tout ça, chanson en colère en tous cas. avec une reprise bien sympa de "Mort Aux Cons" de Tagada Jones, à l'accordéon / guitare / contrebassine, originale et bien envoyée. Ca allait très bien avec le diabolo menthe, du coup on en a pris deux.
Si tu veux en savoir plus sur La Rue Qui t'Emmerde regarde leur page Facebook ici.
The Hyènes
Ca y est, c'est l'heure.
The Hyènes, le retour. "Ca s'arrête jamais", premier titre prémonitoire, début d'un concert bien Rock, teinté des années 90, du bon gros rock à guitare comme on aime. Pas de grigri, c'est simple, ça démarre bon.
Les titres taillés dans la masse, prennent leurs racines dans les profondeurs du Rock n Roll, Stooges et Mötörhead, comme écrit sur la setlist qui traîne nonchalamment par terre. C'est un rock à l'ancienne, certes un peu austère, en noir et blanc, mais qui claque. Les extraits de l'EP tout neuf sont évidemment de la partie. Des titres aux textes incisifs, et aux mélodies travaillées, sur tapis de riffs saignants. A l'ancienne, on te dit.
Le FGO est désormais bien garni. Ca commence à s'activer dans la fosse, mais doucement quand même, hein, on n'a plus 20 ans ! Ambiance décontractée, les échanges et les vannes fusent entre les titres, The Hyènes sont là pour prendre et donner du plaisir. C'est ça, le mot est lâché. Plaisir. Ca fait plaisir de voir que les cinq Bordelais sont toujours là, avec la même hargne qu'à leurs débuts il y a quelques années déjà. Plaisir de retrouver ce son si typique, si efficace, aux racines Punk, aux sources du Rock n Roll.
Pour ceux qui en doutaient, The Hyènes sont toujours en pleine forme. La voix de Vincent Bosler, sa guitare, avec les quelques fioritures de circonstance (la guitare derrière la tête...), la basse impeccable de Olivier Mathios, les futs matraqués comme il faut par Denis Barthe, et la guitare affutée de Luc Robène, tout est fait pour que le show s'exprime dans toute sa puissance. C'était un tour de chauffe pour la sortie du nouvel EP, mais on en redemande. Ca s'arrête jamais, tu disais?
L'actu de The Hyènes est à suivre sur Facebook ici.
Setlist
Ça s'arrête jamais
Plus dark que Vador
Efface
Samo
Que du Q
HEL (s'en fout)
Fucking Mondays
Bègles
Suicidez-vous
Neat Neat Neat
Tu peux dormir
La Peur
Normal
Dead Pompidoues
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Les Allemands
On dormira
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Verdure
Stooges
Motôrhead
Photos: Méli Photographie