Allons droit au but, vous voulez du Heavy Rock authentique, joué par des barbus aux cheveux longs qui ont cela dans le sang et en ont fait un mode de vie ? Alors jetez rapidement un œil ci-dessous au groupe Kamchatka qui ravira les amateurs et nostalgiques de musique costaude et franche.
Pendant que certains s’évertuent à l’autre bout de bout à vouloir casser la pipe à 27 ans (nda : Chanteur K-pop décembre 2019), bien loin du niveau de leurs illustres prédécesseurs (quoique ce n’est pas la même musique !), d’autres la quarantaine bien passée et tassée s’éclatent toujours autant à sortir des albums de bon gros rock aux relents bluesy. C’est ce qui se passe avec Kamchatka, les suédois de Varberg qui eux n’ont pas ce problème de nombrilisme.
C’est leur septième album Hoodoo Lightning, dans la même veine de rock années seventies aux sonorités blues, le trio Kamchatka se bonifie avec le temps comme toutes les bonnes choses.
Nouveauté, le chant partagé de Thomas Andersson guitariste chanteur avec Per Wiberg (ex-Opeth) bassiste sur de nombreuses pistes donne également au format Power Trio un punch supplémentaire ainsi qu'une plage dynamique plus large.
Les deux premiers titres nommés « Blues science PT1 Thunder Rise » et « PT2 Hoodoo Loghtning » vont de suite vous mettre dans l’ambiance, une sorte d’un seul et même morceau indissociable scindé en deux parties ou le groupe fait la part belle aux riffs acides de guitare et avec bien entendu un solo léché tout en adéquation avec le début d’album. Suivent «Fool » et « Rainbow Ridge » ou le groupe pose sa marque de fabrique : une solidité de composition, un rythme entrainant, un chant propre.
(Pas de véritable clip à vous proposer mais quelque chose à vous faire écouter quand même)
Arrêtons-nous sur la chanson, « Supersonic Universe » qui commence doucement pour débouler ensuite sur une rythmique soutenue et un refrain dont vous ne pourrez-vous séparer. Ce genre de morceau reconnaissable dès la première écoute et qui reste graver dans votre tête pour rapidement faire tilt à l’écoute suivante.
« Monster », « Let it Roll » s’enchainent, « Stay in the wind » délivre une ambiance plus tamisée jusqu’au titre intéressant « El hombre Dorado » chanté malgré tout en anglais qui ajoute quelques touches 80’s à la production. Tout cela pour en arriver au dernier des 10 titres « A drifters tale » qui clôt par une jolie façon Hoodoo Linghtning sur un mid tempo maitrisé.
Voila un bon album de Kamchatka à écouter et réécouter, il est à noter que le groupe a profité d’une excellente production par l’intermédiaire de Jonas Kjellgren au Black Lounge Studios (Sabaton, World Below).
Et d’ailleurs si vous voulez les voir, c’est par ici mais dépêchez-vous c’est maintenant en France :
07/12 – Strasbourg (La Laiterie)
08/12 – Lyon (Le Transbordeur)
15/12 – Bordeaux (Le Rocher de Palmer)
Tracklist :
1. Blues Science Pt 1 Thunder Rise
2. Blues Science Pt 2 Hoodoo Lightning
3. Fool
4. Rainbow Ridge
5. Supersonic Universe
6. Monster
7. Let It Roll
8. Stay In The Wind
9. El Hombre Dorado
10. A Drifter's Tale
Line up :
Thomas Juneor Andersson - Chant, Guitare & Percussions
Tobias Strandvik - Batterie & Percussion
Per Wiberg - Chant, Basse & Synthés
Sortie le 6 décembre chez Border Music.
