Nashville Pussy à  Savigny (77) – 23 Septembre 2012


Nashville Pussy / Bob Wayne Jr - L'Empreinte Savigny - 23 Septembre 2012

Dimanche soir… Pas cinquante solutions. Sept à Huit sur TF1 ou un des innombrables bêtisiers,  ersatz de «Vidéo Gag» sur à peu près toutes les chaines du câble. Ce soir là, le salut viendra de Savigny Le Temple, charmante (ou pas) bourgade du sud du 77. Là bas, c’est Nashville Pussy time. Certainement un «day off» à combler, un concert prévu trop tôt pour avoir à faire à un public chauffé à blanc. Mais bon, on va se payer un nettoyage en règle des cages à miel un dimanche en fin d’aprèm, c’est plutôt cool.

18h30, Bob Wayne Jr et ses acolytes sur les planches, velus et lookés sudistes à mort façon Zakk Wylde des plus beaux jours. Barbouses fournies, prêts à sauter sur l’occase si un poste venait à se libérer chez les ZZ Top, bardés de patches à la gloire des bikers. On peut s’attendre à du gros son qui tâche…
 

Bob Wayne


Et ben, on n’en aura pas !!! Bob Wayne Jr nous emmène dans une Amérique profonde, guitare folk en première ligne, secondée par une rythmique proche du rockab’ des Strays Cats. Le tout est plutôt plaisant et permet au public relativement nombreux de se mettre en (bonne) condition pour le plat de résistance : les Nashville Pussy !
 

20h : Come On In  Pussy Lovers ! Les chattes du Tennessee vont enflammer la salle. Niveau line-up, le couple vedette Blaine Cartwright et Ruyter Suys est toujours soutenu par Phil Thompson derrière les fûts. Niveau basse, c’est pire que batteur chez Spinal Tap, les Nashville Pussy en font une consommation effrénée. Ce soir donc Bonnie Buitrago succède à Karen Cuda et se trouve donc être la quatrième taulière du poste de bassiste. Le décor est planté, il est temps d’envoyer du bois. Hop ! Une bonne grosse rasade de Jack pour Ruyter et c’est parti avec I’m So High en hors d’œuvre.
 

Ruyter
 

Ce soir, le show est bien en place et comme d’habitude survitaminé. Une heure sans pause c’est le tarif chez les Pussy. Tous les classiques y passent. La section rythmique est carrée. La vieille basse Fender Precision vintage nous remue les tripes. Ce dimanche, il y a un public de connaisseurs. Come On Come On, Hate And Whiskey ou encore High As Hell n’ont aucun secret pour eux…Refrains scandés en cœur, hurlements hystériques, pas mal pour évacuer le stress et finir son weekend en beauté. Les Nashville Pussy, c’est carré. C’est une machine bien rodée. Chacun à son poste, on fait le boulot à fond. Ca donne soif tout ça. Et re-Jack pour Ruyter, les autres sont à la bière. Burps!!! Et c’est reparti pour les hymnes des Nashville: Why Why Why, un rien hard FM, mais on s’en branle… Un bon morceau bas du front pour enfoncer le clou, y a rien de mieux! On n’est pas là pour parler philosophie, hein… Et puis le rappel avec l’immuable Go Motherfucker Go! Allez messieurs dames, circulez faut pas rester là !
 

NP Fin


Avant de conclure, je me dois de partager avec le fan de hard rock ou de heavy metal un questionnement qui me taraude depuis que j’ai vu Ruyter et sa chevelure blonde en face de moi. Retournons à la fin des années 80, ou le «hardos» de base (c’est comme ça qu’on l’appellait) était bercé par Stay Hungry et Come Out And Play de Twisted Sister… Ruyter, elle ressemble quand même vachement à Dee Snider, non ?
 

Nashville Twisted
 

Vous arrivez à les différencier sur ma photo? Vous imaginez les deux ensembles sur scène? Les Nashville Sisters ! Non pas possible, Snider est de New York… Non, Les Twisted Pussy ! Arrgh ! Ca sonne ça ! Un final ou le Go Motherfucker Go des Pussy serait croisé avec le Sick Mother Fucker de Twisted ! Go Sick Pussy Fucker Go!!!… Oh putain, je dis que des conneries… C’est pas ma faute, la barmaid m’a filé trop de bières à l’œil... Allez, bonne nuit, les Pussy Lovers !
 



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