Dreams Never Die, c'est un duo versé dans les sonorités des années 70, dont le premier album sort le 17 septembre 2021. En 13 titres que l'on prend bien le temps de savourer, ils nous entraînent dans les méandres mélancoliques d'une soul-pop polie au blues frais. On sent les enfants nourris aux grands rêves étatsuniens contés en anglais, aux envies de rouler cheveux au vent sur les routes infinies, clamant leur désir de liberté et de vastes espaces.
On ouvre l'album sur une mesure fraîche de guitare, avec un morceau de pop pétillante, "Won't Share my Shoes", qui rappelle avec un soupçon de nostalgie l'enfance heureuse d'un homme qui se considère chanceux d'avoir grandi en sagesse. La chaleur de la soul nous berce, on se laisse raconter les souvenirs agréables de ce vieil homme qu'on imagine se balançant sur son fauteuil à bascule.
On replonge alors dans la mélancolie adolescente, avec les chœurs lancinants de "Alone" et sa sonorité plus brute. Avec son rythme entraînant, "Mister Black & White" et son synthé des années 70 donnent envie de dodeliner de la tête, et dans la même tendance "Colors", groovy à souhait, chaloupé, au tempo RnB rappellant certains Gorillaz récents donnera forcément le pas pour guincher.
Mais c'est le plus long morceau, "Unbreakable", qui raconte en plus de 5 minutes l'histoire du nom du groupe ; et rappelle que les rêves sont éternels en nous plongeant à l'ancienne dans la tête d'un rêveur. On se prend à songer au funk propre des Red Hot Chilli Peppers, ou encore au folk-rock d'Alabama Shakes.
La musique parfaite pour une échappée en stop.
Entre les chœurs susurrant des refrains pop, les cuivres aux accents blues, les syncopes jazz, le tempo R'n'B,on voyage dans un condensé folk d'outre-Atlantique via des morceaux qui se succèdent comme une seule piste coupée en différents titres, qui s'enchaînent comme défileraient les paysages tout au long du périple.
Sortie le 17 septembre